BETELGEUSE

Comédie philosophique de science-fiction non mixte

Il y a l’étoile géante rouge Bételgeuse (1).

Elle va exploser… entre aujourd’hui et les 100 000 prochaines années.

Dans ce monde où personne ne sait si Bételgeuse a explosé ou non – ce que tout le monde se demande, « elles » ont assisté à la mort du vieux patriarche. Les évènements qui ont suivi sont incertains. « Nous » ne sommes pas en mesure de savoir exactement ce qui s’est vraiment passé. Ce qui est sûr en tout cas, c’est que quelque chose va arriver. Quand et quoi, c’est aussi ce que tout le monde se demande.

Il y a quatre scientifiques, Zelda, Céleste, Molly et Claude, réunies dans le laboratoire d’expérimentations pluridisciplinaires de révolte in vitro, une pièce d’une vingtaine de mètres carrés au cœur d’une ordinatrice quantique géante. Pour la séquence 47 ayant pour objet d’investigation les mères, l’ordinatrice quantique leur f o u r n i t u n e n o u v e l l e m é t h o d e d’ investigation : l ’empathie. Les scientifiques sentent que le micrométagène de la révolte (2), présent dans les cellules de chaque être vivant, s’endormant et se réveillant de manière aussi aléatoire que soudaine, est peut-être sur le point de leur livrer son ultime secret…

Cet ensemble forme BÉTELGEUSE, une comédie philosophique de science-fiction, une pièce féministe, un poème théâtral, un hommage aux femmes* qui essaient, à celles qui ratent, à celles qui rêvent et à celles qui ont abandonné.

 

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Bételgeuse
(2) En 2097 une expérience ratée permet de découvrir que chaque cellule de chaque être vivant possède un micro-métagène de la révolte, c’est-à-dire un substrat moléculaire qui, lorsqu’il se retourne sur lui-même, conduit à une perturbation massive des systèmes de l’organisme concerné. S’il n’opère pas une réorganisation générale et radicale, l’organisme survit difficilement au retournement du micro-métagène de la révolte.
* Personnes s’identifiant comme femmes

Infos

Équipe

Interprétation Isabelle Urbain, Josepha Sini, Lorie-Joy Ramanaïdou, Malika Temoura
Création sonore Mélodie Blaison
Création lumière Gabrielle Guy
Scénographie et costumes Léa Vayrou
Texte et mise en scène Marthe Degaille
Regard extérieur Caroline Godart
Dramaturgie Olivia Stainier
Développement, production, diffusion Habemus papam

Production

Une création de Marthe Degaille
En coproduction avec La Balsamine,
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Voix de Femmes, La Chaufferie-Acte I, La Bellone et Théâtre & Publics

Les projets de Marthe Degaille sont hébergés administrativement par Habemus papam

15.02.2024 → 24.02.2024

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