Chantier documentaire sur la représentation et la répression de différents mouvements de résistance en 4 épisodes
Il arrive qu’un groupe minoritaire refuse de se soumettre à un système qui exerce une violence sur lui. Lorsque ce groupe s’organise clandestinement, il doit faire face au soupçon de trahison. C’est l’amitié qui est alors attaquée.
À qui pardonne-t-on une faiblesse ?
À qui tient-on de grands discours ?
Peut-on exposer les erreurs d’un mouvement de résistance sans le prendre de haut ?
Et quand le réel sombre dans un excès de théâtralité, que faire de la tentation de censurer ?
La première partie de ce chantier documentaire, le Laboratoire Poison 1, pose ces questions à partir de documents alertant sur les apories de la « collaboration stratégique ».
Les Laboratoires Poison 2, 3 et 4 suivent les parcours d’anciens résistants face aux luttes pour l’indépendance de différents pays colonisés respectivement par la France, la Belgique et le Portugal.
A la circulation des techniques de répression correspond la circulation des images des luttes de libération dont nous avons hérité. Le théâtre, refusant la posture d’expertise, permet de critiquer ces images pour les articuler avec le présent.